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Billet de blog 27 mai 2018

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La gauche 0.0

Terrible et cruel coup de grâce, la gauche se mutile une fois de plus en proposant tout simplement de légitimer, d’inscrire dans le marbre de la loi l’effroyable notion de présomption de culpabilité.

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Terrible et cruel coup de grâce, la gauche se mutile une fois de plus en proposant tout simplement de légitimer, d’inscrire dans le marbre de la loi l’effroyable notion de présomption de culpabilité. 

Que lui arrive t-il à la gauche, elle devient gauche, maladroite et trébuche en épousant la morale de comptoir facile et  conformiste

Ainsi, elle trouve normal d’être représentée sein d’un syndicat étudiant par une bigote, laquelle par uniforme interposé nous affirme sans le dire que l’aliénation de la femme, de l’homme  à la volonté "divine" est un concept comme un autre qui peut être soutenu. Que naturellement, conséquemment pour  elle, dieu est à sa place dans la boite à outils syndicale. Être de gauche maintenant serait donc accepter cela, de le supporter.  Pour être juste, équitable, respectueuse de la diversité, et politiquement correcte la gauche fera sans doute figurer prochainement, n’en doutons pas, la formule "SI DIEU LE VEUT"  en complément des formules habituelles concluant ses textes et tracts.

Ces  désertions ne sont que les dernières manifestations de notre belle gauche populaire pour plaire, qui trouve par exemple naturel et légitime au sujet de la peine de mort :

qu’une brave dame, l’applique, un beau matin au réveil au prétexte que la dame en question avait mille raisons bien réelles pour le faire et se libérer ainsi de son tyran c'est supportable. Ça c’est pour le réel.  Pour le virtuel, que le slogan «  au bûcher ! au bûcher ! au bûcher ! » soit scandé par la foule en liesse au cours d’un défilé ou le simulacre de cette horrible torture médiévale devient à la fois ludique, joyeux et  argument politique. Les crieurs ne peuvent pas ignorer que le synonyme de « au bûcher » c’est « à mort ! à mort ! à mort ! » A ma gauche, on me dit que j’exagère, et que maintenant les mots n’ont plus d’importance, à l’image de Méluche le Magnifique qui dit et écris clairement que la haine est légitime dans certains cas, et qui, lorsqu’il est prit au mot par un lecteur attentif et discipliné (camion régie de je ne sais plus quelle chaine de téloche) nous déclare tout bonnement (lui qui aurait du soutenir et justifier l'action) que pour lui, ’il ne s’agissait qu’exercice d’éloquence et effet de manche, que c’était  pour du faux, et tout simplement décoratif, pour faire joli dans la phrase en quelque sorte. Effectivement, dans ces conditions, les mots n’ont plus de sens

Le Citoyen a interdit à la société d’appliquer la peine de mort, celle-ci chassée par la porte d’une belle loi grande et humaine revient doucement au réel et au virtuel par la fenêtre populaire.

Désertion encore et concession au sujet des anciens taulards autorisés par le Citoyen  à entrer à nouveau en société par la grande porte. Anciens taulards qui depuis toujours sont mal acceptés et quelquefois rejetés, à l’image de celui que la foule à récemment défenestré et qui du haut de cette fenêtre populaire exige du chanteur brisé au sol, qu’il se taise à jamais.

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