Les humains sont dotés de cinq sens. Je sais que je suis réducteur et qu'ils en sont dotés d'une bien plus grande quantité. Mais dans ce billet, je ne vais pas aborder le sens de l'humour, ni celui de la répartie, pas plus que le sens du ridicule (ce qui pourrait être pris pour une autobiographie) encore moins celui qu'on appelle "bon". Non.
Je voudrais billeter sur nos sens biologiques : la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût, le toucher.
L'organe de la vue est l'œil (le plus souvent une paire), pas très grand ni en surface ni en volume.
L'organe de l'ouïe est l'oreille (le plus souvent une paire), un peu plus grand et très variable.
L'organe de l'odorat est le nez (un seul), très variable également.
L'organe du goût est la langue (une seule), elle peut être parfois mauvaise.
L'organe du toucher est la peau (par tout le corps), coloris et texture très variable.
Tous nos sens sont "espions" : on peut voir sans être vu, entendre sans être entendu, sentir sans être senti, goûter sans être goûté et… non, on ne peut pas toucher sans être touché.
Quoi ou qui que ce soit que nous touchions, ce quoi ou qui que ce soit nous touche ! Le toucher est un sens bidirectionnel involontaire. On ne peut pas cacher à quelqu'un que l'on touche qu'on le touche si ce quelqu'un est conscient. Le voyeur, ou la voyeuse peut être ignoré(e) de celui ou de celle qu'il mate, alors que le peloteur, ou la peloteuse, non.
La surface de la peau va de 1 m2 à 2 m2, en fonction de l'âge (enfance, rides) et du sexe (féminin, masculin selon son état d'excitation).
C'est un sens négligé. Hormis quelques satisfactions ou quelques désagréments, nous ne nourrissons pas souvent notre sens du toucher : pas d'équivalent à la musique pour l'ouïe, aux arts plastiques pour la vue, à la gastronomie pour le goût ou aux parfums pour l'odorat.
Un peu de chaleur, d'eau coulant entre les doigts, de sous-vêtements en soie et c'est tout.
Il en faudrait plus pour arriver à vivre en harmonie avec ce sens si riche. Éduquons-le.
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