Quelle différence entre la fortune édifiée par les barons guerriers rançonnant la collectivité médiévale et la fortune amassée par Al Capone rançonnant la collectivité américaine ? La Loi. Dans le cas des barons, la Loi est édictée par eux (le Ban). Al Capone n'a pas eu ce pouvoir.
Les colonisations ne sont que l'exportation, en terres nouvellement découvertes, de la spoliation de la richesse produite par l'autre telle qu'elle avait été mise au point en métropole. Au passage, destruction de la civilisation des colonisés pour les assujettir au statut de serfs.
On nous fait le coup de la Controverse de Valladolid, en sachant d'avance que les arguments de Sepulveda vont l'emporter et que la Loi va être confortée.
Le capitalisme financier fait voter la Loi par ses domestiques, élus grâce à la puissance médiatique acquise par l'argent sans cesse accumulé.
Une fortune individuelle est édifiée grâce au travail de la collectivité sous l'impulsion d'une personnalité. Hériter de cette fortune revient à normaliser la spoliation. Un héritage ne devrait représenter que le résultat du nombre d'années de travail du disparu, rémunérées selon le salaire moyen du pays. Le solde de la succession revenant à la collectivité.
On peut dire que les héritiers sont des fils ou filles de spoliateurs.
Les psychopathes mènent le monde et savent s'organiser. Pas nous.
D'accord, pas d'accord ?