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Billet de blog 1 septembre 2011

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Samuel Fuller - Un Troisième Visage avec un Avant-propos de Martin Scorsese

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Qu'est-ce que le cinéma? Nous n'avions jamais répété cette foutue scène. Je ne savais pas exactement ce que Jean-Luc voulait, alors j'ai tiré une bouffée de mon cigare et j'ai joué mon propre rôle, lâchant une phrase de mon cru, qu'une femme bilingue traduisait en français alors que je parlais. Un film est comme un champ de bataille, ai-je dit. Amour. Haine. Action. Violence. En un mot, émotion. Une prise, et c'était réglé. Godard a adoré. Croyez-moi, je serais riche si j'avais touché un centime à chaque fois qu'un magazine de cinéma ou un programme de festival imprimait cette foutue citation! (1)

Parues sous le titre A Third Face, My Tale of Writing, Fighting and Filmmaking, pour la première fois en 2002 chez Alfred A Knopf à New York, les mémoires(2) rédigées par Samuel Fuller paraissent cet été en France, aux Éditions Allia avec un Avant-propos de Martin Scorsese qui figurait déjà dans l'édition américaine. « Certains disent que si l'on n'aime pas les Rolling Stones, on n'aime pas le rock'n roll. De la même façon, je crois que si l'on n'aime pas les films de Sam Fuller, on n'aime pas le cinéma. Ou du moins on ne le comprend pas […] Quand on réagit à un film de Fuller, on réagit au cinéma et à son essence même. Le cinéma comme source d'émotions. Les films de Fuller sont convulsifs, violents. Comme la vie lorsqu'elle est vécue avec pure passion »(3).

On pourrait étendre le propos de Martin Scorsese aux historiens, journalistes et bien évidemment aux cinéphiles quant à la facture du Troisième Visage. Si on n'a pas le sens de l'Histoire, celui de l'enquête historique et la passion du cinéma, on ne peut goûter pleinement la saveur de ces 656 pages de mémoires - et non pas de souvenirs - qui livrent au lecteur un panorama vivant de l'histoire du XXème siècle, celle des États Unis avec ses magnats, ses truands et ses laissés pour compte mais aussi celle des relations entre l'ancien et le nouveau continent, de ses intellectuels, de son cinéma tout comme de l'industrie cinématographique.

On a affublé Samuel Fuller de nombreux surnoms lorsqu'il vivait en France(4) dont celui de « Hemingway juif » ou encore de « John Ford juif »(5). A la lecture de ses mémoires, par le style prolixe, savoureux et trépident, on aurait tendance à parler du « Balzac américain », ce qui à défaut de plaire à Samuel Fuller qui détestait les étiquettes ne lui aurait sans doute pas déplu : Samuel Fuller avait écrit un scénario sur la vie de Balzac qu'il rêvait de réaliser avec la complicité de son ami Alex Jacobs(6) dans le rôle du grand écrivain, laissant en legs lui aussi, ironie du sort, « Le chef d'œuvre inconnu », mais sur une étagère, comme quantité impressionnante de scénarios qu'il a écrit et qui ne furent jamais réalisés, et qui figurent dans la liste complète et impressionnante de ses œuvres dressée à la fin de l'ouvrage. « L'histoire de ma vie ressemble à celle de Candide qui erre sur la Terre à la recherche de la vérité et qui continue à rire après avoir fait face à tant d'adversité. Mais c'est bien Don Quichotte qui reste mon véritable modèle. Aussi loin que je m'en souvienne, je me suis fabriqué des utopies et me suis battu pour ce que je croyais juste. »(7). Nul doute, que le tempérament vif, sanguin et lyrique de Samuel Fuller cohabitait avec une fibre et fièvre littéraire animées par la passion d'écrire et de conter, tout autant que celle de participer à l'aventure de son siècle. S'il ne dit pas avoir prononcé « A nous deux Paris! », il y a dans l'itinéraire singulier et racé de ce cinéaste majeur qui a traversé le siècle les accents téméraires, jouissifs et candides d'un "Rastignac américain".

Samuel Fuller et John Ford - Un Troisième Visage, Editions Allia

Il y a toujours chez celui qui fait œuvre de mémorialiste un versant historiographique pour ne pas dire un goût et un sens de l'Histoire qui l'emportent sur la narration de l'épopée intérieure. Samuel Fuller n'échappe pas à cette lignée de grands auteurs dans le récit qu'il livre de sa propre aventure humaine. Si l'approche de la mort est une des motivations à la rédaction de ses mémoires, la volonté de livrer un ultime récit, le sien, et de se prolonger en écrivant semble être celle qui a présidé à la rédaction de ses mémoires. « J'ai grandi dans l'idée que les gens font avancer les choses comme le mot movie. Le monde tel un film va de l'avant.[...]J'ai aussi grandi en croyant à la vérité. Je ne croyais pas seulement au mot lui-même, mais j'avais la conviction profonde que la recherche de la vérité était une noble cause. Ma nature a toujours été de dire la vérité aux gens, même s'ils se sentent insultés. Je tiens trop aux gens pour leur raconter des conneries. »(8). L'histoire est factuelle, la mémoire quant à elle est affective, et celui qui déroule la sienne dans ce livre somme ne l'ignore pas. Ainsi Samuel Fuller parvient-il à se tenir loin de toute reconstitution de la première et reconstruction de la seconde. Dans un récit chronologique de son existence et des éléments majeurs qui ont façonné son tempérament et sa trajectoire, l'anecdote est présente mais jamais à titre anecdotique, elle éclaire ce qui a façonné ce « Troisième visage ». Il faut attendre la page 579 du livre, soit une mise en haleine digne d'un romancier, pour saisir le titre, le sens et le cœur du livre, dans quelques unes des plus belles pages de celui-ci d'un point de vue littéraire. « Ne trouvant pas de nom accrocheur en psychologie pour mon moi privé, j'ai trouvé « le troisième visage ». Ce n'était pas juste pour moi un concept, mais la geisha captivante, fantasque, intime et séductrice de mon cerveau. J'accueillais volontiers la solitude parce que je n'étais jamais vraiment seul. Peut-être n'étais-je qu'un vieux schnock, mais j'avais encore beaucoup de rêves et de désirs qui se bousculaient en moi. Mon troisième visage me revigorait toujours. Aucun risque que je manque d'inspiration ou que je sois à bout de forces. »(9)

Samuel Fuller et Lee Marvin - Un Troisième Visage, Editions Allia
Alors qu'il travaille sur un scénario commandité par Jonathan Demme et Marty Scorsese qui souhaitent produire un film de Fuller(10), un accident cardiovasculaire terrasse Samuel Fuller en 1994, le laissant pratiquement aphasique. Ironie de l'Histoire, ou plus simplement comme on revient à son port, après un long voyage autour de la Terre, Samuel Fuller retourne dans sa « Cabane »(11) à Los Angeles, aussi démuni que l'enfant qui prononça son premier mot à l'âge de 5 ans(12) et s'attelle désormais à prendre soin du seul butin dont tout homme puisse être sûr qu'il ne soit pas frelaté, comme le sont les gloires toujours éphémères et les défaites brûlantes, son « Troisième visage » qui est au fond la recherche vaine mais noble de tout écrivain qui se découvre en écrivant, de tout cinéaste ou artiste. « Ce que font les écrivains, c'est recréer la tension intérieure qui conduit à un comportement anormal. C'est notre responsabilité de représenter le point de rupture d'un personnage, son seuil émotionnel limite. Les explications froides et cliniques de la conduite criminelle sont pour les scientifiques ».(13)

Ce qu'il s'est appliqué à porter à l'écran depuis J'ai tué Jesse James son premier film comme réalisateur à l'âge de 38 ans(14) et dont le jeune critique Jean-Luc Godard écrivit dans Les Cahiers du Cinéma, à propos de ses gros plans, « qu'ils avaient une intensité oppressante que le cinéma n'avait pas vu depuis la Passion de Jeanne d'Arc de Dreyer »(15), Samuel Fuller l'applique à la narration de ses mémoires, cadrant au plus près les êtres, les visages, les situations, les projets, les époques qui ont façonné sa vie, sa vision, son cinéma, parvenant ainsi à « croquer » sans complaisance mais avec bienveillance une « longue vie [qui] a quasi traversé le XXème siècle. J'ai croisé certains de ses personnages les plus illustres et assisté à certains de ses événements les plus capitaux. J'ai vu mes frères américains sous leur meilleur et leur pire jour. Ils savent faire preuve d'un enthousiasme, d'un courage d'une ingéniosité et d'une force remarquables. Cependant, mon époque a été jalonnée de guerres mondiales dévastatrices, marquées par la pauvreté et l'ignorance, les conflits sociaux basés su la race et l'argent, les groupes de psychopathes pétris de haine tel que le Ku Klux Klan(16), les chasses aux sorcières menées par les politiciens, et les religieux fanatiques […]. Je n'ai jamais perdu ma ferveur pour l'histoire et les éclaircissements qu'elle apporte. Je n'ai jamais perdu mon optimisme non plus. Vivant en marge d'Hollywood, physiquement et spirituellement, depuis plusieurs années, je reste à ce jour un outsider. J'ai toujours plongé dans la vie la tête la première sans m'inquiéter de l'échec »(17).

Samuel Fuller, John Cassavetes et Gena Rowlands - Un Troisième Visage, Editions Allia

Découpé en soixante chapitres - une précision d'horloger! - Le Troisième Visage est le reflet bigarré mais cohérent de Samuel Fuller témoin et acteur de son temps. Vendeur de journaux à la criée, copy boy puis journaliste au New York journal, scénariste, auteur de romans, cinéaste, combattant dans la 1ère division d'infanterie américaine, La Big Red One, acteur, ethnologue, documentariste, mari, père de famille, Samuel Fuller emprunte ses têtes de chapitres au registre littéraire(18) pour convoquer les principales étapes de sa vie, celles qui furent fondatrices, échappant ainsi à la facilité de dresser l'itinéraire de sa vie à l'aune du cinéaste connu et reconnu qu'il est devenu avec des films tels que Shock Corridor, The Big Red One, Pickup on South Street, Park Row, Forty Guns ou The Naked Kiss pour ne citer que quelques uns de ses films les plus connus du public parmi sa filmographie qui en compte vingt-quatre.

Ainsi, la part d'autobiographie à laquelle s'est livrée Samuel Fuller permet de saisir l'homme dans sa chair accordant autant de place à la forte relation qui l'unissait à sa mère Rebecca Fuller, à l'absence de père et l'influence de ses prestigieux mentors que furent John Ford, Howard Hawks ou Raoul Walsh, son union durant trente années avec Christa Lang, comme à l'expérience de la guerre et la découverte des camps de concentration, Falkenau auquel il consacre un chapitre à part entière(19).

Samuel Fuller et sa mère Rebecca, avec l'aimable autorisation de Christa Lang Fuller

Le talent de conteur mais surtout de journaliste aguerri à trier et hiérarchiser les informations à sans doute permis à Samuel Fuller d'accomplir ce que peu de mémorialistes ou d'écrivains à la tentation autobiographique parviennent à saisir dans ce genre si difficile : une œuvre somme pour les cinéphiles et les historiens qui parvient à se tenir en bon équilibre entre la tentation gargantuesque que constitue la narration de sa propre vie, le minimalisme alléchant devant l'ampleur d'une telle entreprise, un effort constant et une écriture tendue à destination du lecteur. Prétendre rendre compte du foisonnement et de la densité des informations fournies, du réseau de liens et d'amitiés de Samuel Fuller - qui en soit constitue une fresque du cinéma mondial du XXème siècle – relève du travail d'un historien qui ne saurait se livrer dignement à pareil exercice en quelques pages. En ce sens, un Troisième Visage constitue réellement un matériau premier pour les historiens ou les cinéphiles, tant les indications sont précises détaillées et fournies, autant sur les films non réalisés, non distribués, sur les changements et choix de casting(20), que les éléments biographiques ayant directement inspirés Samuel Fuller dans ses films(21).
La tâche du critique se révèle être une véritable gageure face à un tel ouvrage, tant la quantité d'informations, d'anecdotes jamais anecdotiques, de noms cités constituent un réel danger d'éparpillement exalté dont Le Troisième Visage ne souffre à aucun moment donné dans sa construction et sa narration.

Samuel Fuller avec son style "couillu"(22), son univers fait de personnages dont personne ne voudrait, ces laissés pour compte que l'histoire a jeté sur le bas côté de la vie, a les accents lyriques du self made man américain, de l'intellectuel new-yorkais cosmopolite, d'un Jean Rouch qui aurait aimé sans doute camper le Mato Grosso dans sa « cabane » perchée sur les collines d'Hollywood. Ce serait peu dire si on n'ajoutait pas à cela, un des réalisateurs les plus proches du vieux continent et en particulier de la France où il a séjourné durant treize années à la fin de sa vie et de l'Allemagne avec laquelle il a entretenu une relation étroite notamment dans sa participation comme acteur aux films de Wim Wenders.

Sensible sans être fragilisé ou déstabilisé par ce Troisième Visage qu'il a apprivoisé et auquel il est demeuré fidèle, Samuel Fuller avait l'amour pudique sans être pudibond, celui du cinéma, des jeunes réalisateurs dont il fut le mentor – au nombre desquels on compte son amitié avec Martin Scorsese, Wim Wenders, Jim Jarmush ou Quentin Tarentino - comme des vagabonds dans le rang desquels il n'hésite pas à se ranger avec une certaine forme d'auto-dérision.
Celui qui avait une prédilection pour les fins de films "bandantes" se « fout que cela(23) ressemble à la fin d'un film cucul de série B. »(24) et par la même occasion, avec une simplicité si désarmante, offre au regard critique un visage des plus attachants par le contraste saisissant qu'il affiche ainsi, pour solde tout compte.
A son tour, le présent lecteur qui l'a lu, côtoyé au fil des pages, ne craignant pas non plus d'achever ces lignes sur un ton plus familier, celui que suscite la rencontre intime avec un texte et un homme, s'interroge sur ce que Samuel Fuller aurait pensé de la critique d'Un Troisième Visage.
« Les critiques m'ont fait rire. Je les prends toujours avec philosophie. Chaque artiste à son système de défense vis-à-vis d'elles, mais le plus simple et le plus efficace est le suivant : quand la critique est élogieuse, celui ou celle qui l'a écrite est un génie; quand on démolit votre travail, il ou elle a la vue courte et est stupide. Ce mécanisme simple de survie fonctionne très bien pour moi. » (25)

Toute tentative de critique, échoue toujours à saisir véritablement son sujet, tout au mieux parvient elle en échouant partiellement à dresser le portrait de l'autre à réussir ce qui concorde au sien. Bien à vous Samuel Fuller!

« Thirty »(26)


1) Samuel Fuller, Un Troisième Visage p.505

2) On privilégiera ici pour Un troisième Visage le terme de mémoires à celui d'autobiographie, même si elles s'inscrivent également dans le « genre » autobiographique. Les Mémoires privilégient le contexte historique et les actes qui jalonnent la vie de l'auteur, le récit de sa vie sur l'exercice de l'enquête intérieure propre à l'autobiographie . Celle-ci, qui est un genre à part entière, comme le rappelle Pierre Lejeune dans Le pacte autobiographique « se présente comme un récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité. ». De toute évidence, Mémoires comme Autobiographie sont deux genres qui flirtent étroitement dans un même ouvrage. Ainsi, Samuel Fuller n'échappe pas dans certains passages du livre à la tentation autobiographique en y puisant d'ailleurs le titre même de son récit « Un troisième visage » sans pour autant céder à la narration du récit historique du moi intime.

3) Avant-propos de Martin Scorsese, Samuel Fuller, Un Troisième Visage p.7

4) Samuel Fuller a vécu un exil volontaire à Paris de 1982 à 1995, après la non distribution de son film White Dog (Dressé pour tué) aux États-Unis sous Ronald Reagan, malgré le succès critique du film en Europe.

5) Samuel Fuller, Un Troisième Visage p.601

6) Alex Jacobs est le scénariste de Point Blank (Le point de non retour), réalisé par John Boorman avec Lee Marvin.

7) Samuel Fuller, Un Troisième Visage, p.19

8) Samuel Fuller, Un Troisième Visage, p. 21

9) Samuel Fuller, Un Troisième Visage, p. 580

10) Il s'agit de Ruth Snyder vs the chair (Ruth Snyder vs la chaise électrique), traitement pour un drame sur la première femme exécutée sur la chaise électrique.

11) Nom affectueux et familier que Samuel Fuller donne à la maison qu'il a occupé durant 30 ans sur les collines d'Hollywood, avec son épouse la comédienne Christa Lang, rencontrée en 1965 lors d'un premier séjour à Paris.

12) Le premier mot que Samuel Fuller prononce est « Marteau! ». Les raisons de ce retard de langage demeurent inconnues mais l'interjection de ce premier mot-outil tardif pourrait être rapprochée dans son aspect laconique et « usuel » à ce geste dont use Samuel Fuller dès son premier film en tirant au plafond avec un colt 45 en place et lieu du traditionnel « Action! ».

13) Samuel Fuller, Un Troisième Visage p. 293

14) I shot Jesse James, 1949

15) Samuel Fuller, Un Troisième Visage p. 303

16) En 1973 Samuel Fuller adapte Les hommes du Klan de William Bradford Huie à la demande de Bill Alexander. Lee Marvin et John Cassavetes devaient y tenir chacun un rôle. Finalement la Paramount décide de changer de cap et c'est Terence Young qui est choisi pour réaliser le film, il réécrira en grande partie le scénario de Fuller.

17) Samuel Fuller, Un Troisième Visage p. 25

18) A la poursuite du bonheur, Pour que ça en vaille la peine, Il faut être deux pour danser le tango, ces titres de chapitres ont les accents d'un Flaubert ou d'un Roger Vailland, tandis que La mort s'est mise à pleuvoir sur nous, Attrapez-les. Épatez-les. Secouez-les ou Une rivière de larmes ont les accents tantôt de Faulkner, Hemingway ou d'Henry Miller.

19) p.262 du livre.

20) On apprend ainsi qu'Ava Gardner avait demandé une audition pour Pick up on South Street p. 358

21) Le personnage de « Griff » que l'on retrouve dans de nombreux films de Samuel Fuller n'est autre qu'un des vétérans de la Big Red One ayant survécu amputé des bras et des jambes, auquel Samuel Fuller ne cessera de rendre hommage dans ses films.

22) Une des expressions favorites de Fuller pour caractériser les films autant que les personnes courageuses qu'il affectionnait, ainsi Gena Rowlands p.605

23) Il s'agit de la fin du Troisième Visage p.656

24) Samuel Fuller, Un Troisième Visage p.656

25) Samuel Fuller, Un Troisième Visage p.545

26) Samuel Fuller signe ainsi la fin d'Un Troisième Visage, expression utilisée par les journalistes à la fin d'un article depuis l'époque de Bennett et Greeley, en lieu et place de « Fin » p.347

Laura Tuffery

Samuel Fuller, Un Troisième Visage, Editions Allia 656 p.

Article mis en ligne le 31 août sur www.culturopoing.com

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