Travaux en cours, usines désaffectées, ancien centre de redressement pour adolescents, un sol craquelé dans une maison de campagne où les juifs se cachaient pendant la guerre, démolition d’un immeuble, maison de village acheté par une anglaise pendant la seconde guerre mondiale pour un projet d’écriture, asile déserté sur une île touristique, un vieil homme attend dans une église, une discothèque des années 50 fermée pour redressement fiscal, maison de famille abandonnée, des vêtements sans corps, la mer l’hiver, les toiles d’araignées, le café servi pour des fantômes, la pluie battante, des cigarettes à la fenêtre, l’anti-monde, un monologue de théâtre sur une scène vide et sans public, des volets fermés pour des nuits d’insomnies…
Photographies de recoins silencieux des bords du monde, des grands espaces inhabités dans l’architecture du vide. Combien de temps encore pour que l’inhabitable devienne vivable?
Ce matin, au réveil, j’habite l’invisible avec ces quelques mots qui restent: souffle voilé d’un réel. Aujourd’hui l’absence gagne, les bruits de l’ombre restent.
Agrandissement : Illustration 1
Agrandissement : Illustration 2
Agrandissement : Illustration 3
Agrandissement : Illustration 4
Agrandissement : Illustration 5
Agrandissement : Illustration 6
Agrandissement : Illustration 7
Agrandissement : Illustration 8
Agrandissement : Illustration 9
Agrandissement : Illustration 10
Agrandissement : Illustration 11
Agrandissement : Illustration 12
Agrandissement : Illustration 13
Agrandissement : Illustration 14