Trois mois plus tard, Bruno Le Maire, appartenant à un gouvernement démissionné et toujours pas remplacé, nous annonce un nouveau dérapage du déficit public, prévu à 5,6% du PIB en fin d'année 2024, sans nouvelles mesures d'économies.
Là où le NFP a travaillé sa copie en veillant aux équilibres de son programme, se moulant se faisant dans l'orthodoxie budgétaire si chère à Le Maire, ce dernier se permet lui d'établir sans sourciller des budgets déficitaires sur plusieurs exercices consécutifs.
Ce qui illustre une nouvelle fois que c'est moins le risque financier supposé d'un programme de gauche que son contenu lui-même, perçu comme subversif, qui a fait à l'époque sortir la droite de ses gonds.