Comme à chaque occurrence de problème grave constatée, l'exécutif tente de s'en sortir en collant une rustine, croisant les doigts pour que la crevaison ne survienne pas un peu plus loin.
Le mieux étant d'anticiper les besoins nationaux, secteur par secteur, ministère par ministère, pour éviter d'avoir à agir dans l'urgence absolue, comme c'est trop souvent le cas.
Ce qui caractérise en théorie l'essence même de la politique, et plus précisément celui de son rôle de gestionnaire.
Ramené au secteur médical, cela revient à entériner l'évidente idée que les besoins en moyens de santé sont censés outrepasser l'horizon comptable de la simple contrainte budgétaire.
Autrement dit, que l'allocation de moyens financiers n'a concrètement d'autres vocations que celle d'améliorer en permanence la qualité de vie de nos concitoyens.
Sinon, quoi d'autre ?