« Il faut que les actions deviennent violentes, (...) si je dois aller en garde à vue parce que j'ai dit ça, je m'en fous, les actions doivent devenir violentes, (...) sinon ça ne sert à rien qu'on soit des syndicats. (...) Il faut aller à la guerre, sinon on va tous crever ».
Outre l'incitation à la violence, répréhensible en soi, c'est l'association du syndicalisme à la violence, qu'il opère sans sourciller, qui fait froid dans le dos.
Mais qui en dit long aussi sur la façon dont le pan le plus réactionnaire du monde agricole appréhende les modalités de la lutte pour la défense de ses intérêts, sous couvert d'un syndicalisme institué, néanmoins particulièrement visible dans l'espace public.