Macron use une à une ses cartouches gouvernementales, jusqu'à perdre le peu de crédit qu'il lui restait, juste pour refuser d'admettre l'évidence de l'échec de sa politique socio-économique.
Mais dans le même temps, il démultiplie sa présence à l'international, se mêlant de tout, sans prendre de réels engagements.
Pourtant, qu'il le veuille ou non, ces deux dimensions politiques ne sont pas étanches, l'une, faite d'impuissance répétée, nourrissant la décrédibilisation dont il pâtit pour l'autre.
Comment en effet peser sur les décisions internationales quand il est désormais acté qu'il ne parvient plus à orienter les choix politiques dans son propre pays ?
Son obstination à admettre que les conditions politiques ont changé en quelques années, lui déniant désormais la possibilité de poursuivre à l'identique, ne peuvent que ternir son image auprès de ses homologues dirigeants, de plus en plus sceptiques quant à son manque flagrant de lucidité.