Après l'épisode Sarkozy, et avant lui celui de Marine Le Pen, la logique politique, normalement à peu près en phase avec les attentes sociétales, aurait concouru à la mise en oeuvre sans zèle de ce plan.
Ça, ce serait dans un monde à peu près normal.
Celui auquel nous somme confrontés est au contraire opaque et partisan, à l'image d'un Darmanin ministre qui rend personnellement visite à son ancien mentor politique, détenu à la prison de la Santé après une condamnation pour association de malfaiteurs.
Dans ce monde politique là, incapable d'admettre le fait corruptif au plus haut sommet de l'État, on fait tout pour ne pas jeter d'huile sur le feu de l'entre amis, en retardant, voire en oubliant un plan de lutte contre la corruption qui pourrait de surcroit se retourner un jour contre soi.