C'est exactement ce à quoi nous assistons depuis deux jours, suite à la démission expresse de Lecornu.
Chacun pour soi, à l'instar d'Attal qui, se pensant suffisamment armé pour remporter la prochaine présidentielle, se distancie de Macron, tout en restant confortablement à la tête du groupe parlementaire qu'incarne le président de la République.
Ou, pire encore, d'Édouard Philippe qui, sentant lui aussi le vent de la prochaine écurie présidentielle, tourne casaque en demandant sans rire à Macron de démissionner.
Ou Retailleau qui, ivre d'ambition, exige les pleins pouvoirs gouvernementaux, en feignant d'oublier que son parti n'est qu'une bien maigre force d'appoint gouvernementale.
Il parait que la politique fait mauvais ménage avec la loyauté.
Le spectacle affligeant qui se déroule "en live" sous nos yeux ébahis en est une flagrante démonstration !