Pourtant, importer et exporter sont des valeurs cardinales qui structurent les échanges économiques internationaux, chaque nation devant se rendre suffisamment compétitive pour tendre vers une balance commerciale équilibrée.
Il est vrai que l'interventionisme de l'État chinois dans son économie, y compris financier, a tendance à piper les dés en sa faveur vis à vis de la concurrence internationale.
Mais la France n'est pas en reste, elle qui distribue sans compter ses milliards d'argent public pour aider les grandes entreprises, lesquelles n'en font pas grand-chose hormis le redistribuer à leurs actionnaires.
Dans ce contexte, la déclaration de Macron sonne comme un aveu d'impuissance et d'échec vis à vis des principes économiques dont il est pourtant pétri, et au nom desquels il agit exclusivement depuis huit ans...