Ainsi, la séquence communicationnelle du pouvoir de poursuit inlassablement, déconnectée d'un plan politique alternatif à celui déclinée depuis huit ans.
La réelle nouveauté dans le rapport de force institutionnel réside dans l'intention proclamée par le RN de censurer tout nouveau gouvernement du même acabit que les précédents.
Seule la suspension de la réforme des retraites, évoquée mais néanmoins ligne rouge partisane résiduelle, pourrait faire basculer la situation en faveur d'une non censure gouvernementale durable.
Macron doit maintenant trancher : sa main droite pour se maintenir au pouvoir, en revenant sur sa réforme emblématique des retraites, quelques doigts seulement pour l'instant en prononçant pour la seconde fois la dissolution de l'Assemblée nationale, laquelle entérinera probablement une nouvelle érosion de ses troupes, au bénéfice de l'extrême droite.
Le non choix de sa part, soit la nomination d'un premier ministre à l'identique, débouchant inéluctablement sur une nouvelle censure gouvernementale.