Le tout dans un contexte de surpêche chronique, synonyme d'hyper raréfaction de la ressource, et de réchauffement climatique.
L'article concluant que, dans ce contexte, si les petits armements ont du souci à se faire pour la pérennité de leur activité (85% des navires), les plus gros, comme ceux du groupe Parlevliet & Van der Plas (15% du tonnage total pêché) ont de belles années devant eux.
Car, d'après l’eurodéputé Éric Sargiacomo, ils ont des solutions alternatives : ils peuvent pêcher ailleurs dans le monde, et s’il n’y a plus de poissons du tout, ils ont accumulé assez de richesse pour changer de "business".
Un changement qui se prépare d'ores et déjà, la multinationale ne réinjectant plus ses bénéfices dans l’entreprise depuis 2017.
Désormais, ils sont principalement reversés sous forme de dividendes aux familles Parlevliet & Van der Plas, qui investissent dans d'autres secteurs, comme l’immobilier.
Un schéma prédateur que l'on retrouve, à l'échelle de pays cette fois, dans l'extraction pétrolière par exemple, où l'exploitation de la ressource fossile jusqu'à épuisement aura constitué une rente financière si colossale qu'elle leur permet de réinvestir dans d'autres secteurs économiques juteux, chez eux ou ailleurs, jusqu'aux prochains tarissements laissant derrière eux des champs de ruine.
Le modèle capitalistique par excellence, dont il est vital de sortir...