Au lieu de cela, plusieurs mois plus tard, il devrait se satisfaire d'un bougé temporaire gouvernemental, consistant à confondre habilement la suspension et le report.
Plus quelques concessions supplémentaires, histoire de faire passer la pilule, le tout enrubanné sous le vocable politiquement correct de compromis.
Pourtant, objectivement, le fond de la réforme n'a pas varié d'un iota, en ce sens que n'importe quel futur gouvernement de droite ou d'extrême-droite, hélas prévisible à l'issue de la présidentielle 2027, n'aura même pas à batailler pour que la réforme voulue par Macron reprenne tranquillement son cours.
Les forces de gauche, hors LFI, sont en train de vendre leur âme au diable, convaincues pourtant d'avoir réussi le casse social du siècle.