Elle n'avait alors été débranchée par Macron que lorsqu'il avait constaté que son maintien dans le poste devenait intenable, car préjudiciable à sa propre personne.
Qu'à cela ne tienne, elle restera quand-même Ministre des Sports, fonction qu'elle exerçait concomitamment, ce qui devrait lui permettre de récolter en partie les lauriers dont font l'objet les organisateurs des JO, eu égard à leur déroulement sans accrocs majeurs.
Mediapart, rejoint plus tard par d'autres média, s'est intéressé de près à sa fonction d'ex Directrice Générale de la Fédération Française de Tennis.
Et ce n'est pas joli joli...
Management toxique, humiliation des salariés, management par la peur, copinage managérial,...
Nous ne sommes plus étonnés que Macron choisisse ses collaborateurs et collaboratrices quasi exclusivement dans le sérail des technocrates de tous poils, issus des milieux aisés.
Mais qu'au moins il les choisisse bien !
Ces derniers temps, entre les approximations d'Aurore Bergé, le management ministériel toxique de Prisca Thévenot, les casseroles en tout genre d'Amélie Oudéa-Castéra, on ne peut pas dire que ce soit gagné.
Elles ne sont pas les seules, bien sûr, mais elles symbolisent à elles trois l'arrivisme et l'arrogance de la sphère macroniste.
La matérialisation d'un séparatisme social encouragé et assumé, constaté et décrié par le reste de la société.
Un séparatisme social qui vient compléter leurs séparatismes patrimonial, financier, culturel, politique.
Une société de privilégiés en roue libre, qui rêve maintenant de s'affranchir du cadre institutionnel pour le rester.