La préservation de leurs intérêts dans cette région, ravagée par la guerre et les violences en tout genre, est donc pour eux le prix à payer.
Surarmer Nétanyaou n'a pourtant aucune chance de faire baisser la tension entre les pays protagonistes, bien au contraire.
Car, tant qu'il disposera d'un arsenal militaire de cette ampleur, il n'aura de cesse de s'en servir.
Comment les américains peuvent-ils à la fois travailler à des solutions politiques, au demeurant minimalistes, et adresser dans le même temps à la région un message exactement inverse, en la saturant d'armes létales toujours plus sophistiquées ?
Les gouvernements américains se succèdent et ne varient pas d'un iota leur politique étrangère proche-orientale, qui stagne depuis trop longtemps dans la même impasse.
Un espoir est récemment apparu, en la personne de Kamala Harris, candidate démocrate à la prochaine présidentielle américaine, mais elle l'a bien rapidement douché.
Désespérant...