C'est vrai de Nétanyaou lorsqu'il commandite l'assassinat sur le sol iranien du leader du Hamas impliqué dans ces négociations.
C'est aussi vrai des colons radicaux israëliens lorsqu'ils réitèrent leurs exactions sur le territoire palestinien de Cysjordanie, immanquablement dans les phases cruciales de ces négociations.
Pour que l'expansionisme territorial israëlien puisse se poursuivre inexorablement, sous la protection indéfectible des États-unis, par ailleurs parties-prenantes dans ces négociations, ses promoteurs s'appliquent à les torpiller méthodiquement.
Un cessez-le-feu à Gaza signerait les retours des ennuis judiciaires pour Nétanyaou et la moindre tolérance internationale envers les dérives de l'extrême droite israëlienne dans sa conquête avide et effrénée des territoires arabes.
Un cercle politique infernal dont on imagine mal une issue qui ne passerait pas par la fin du soutien étasunien à Nétanyaou, sauf à lui imposer des conditions drastiques.
Ainsi, les États-unis apparaissent plus que jamais comme la clé de voute d'une stabilité relative au Moyen-Orient.