Les USA de Trump en sont une parfaite illustration, qui devrait provoquer un électrochoc au sein de la classe politique française, non exempte d'une dérive antidémocratique.
Ainsi, Trump, surfant sur l'assassinat récent de l'influenceur d'extrême-droite Charlie Kirken, en profite pour ostraciser les mouvements antifascistes, les décrétant désormais organisations terroristes, comme au bon vieux temps du maccarthysme.
Soit un recul démocratique majeur, d'autant plus grave que la hausse des évènements violents à l'encontre de l'extrême-droite américaine et de ses représentants les plus exposés n'est que le produit de la violence généralisée dont elle se revendique elle-même, et qu'elle promeut en permanence idéologiquement.
La hausse de l'antisémitisme en Europe participe exactement du même phénomène, puisant sa source dans la violence systématique exercée depuis des mois par Israël sur les palestiniens de la bande de Gaza.
Comment imaginer en effet une absence de porosité entre l'expression de formes d'inhumanité institutionnalisée et généralisée et son impact psychologique déstabilisant sur la société ?
En France également, toujours sous forte addiction des pratiques d'outre-atlantique, qu'elle réplique fidèlement à distance temporelle, la chasse au wokisme, l'ostracisation politique, ou l'introduction de concepts fallacieux comme celui d'écoterrorisme, constituent des signaux d'alerte d'une régression démocratique qu'il est urgent d'endiguer, sous peine de devenir une autocratie à l'américaine.
La façon la moins évitable de la faire advenir étant de propulser le RN au pouvoir...