Cela a recommencé avec Poutine et Nétanyahu, avide pour le premier de restaurer la grandeur territoriale de l'ancienne URSS, obsédé pour le second par la conquête des territoires palestiniens jouxtant son pays, dans l'idée de réhabiliter un grand Israël historique allant du Jourdain à la mer méditerranée.
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Cela s'est poursuivit avec Trump et son fantasme d'une Amérique renouant avec son impérialisme d'antan, galvanisée par son slogan politique aussi creux que rassembleur "Make America great again".
Cela continue avec l'élection récente de la nouvelle première ministre nippone, revendiquant un retour improbable à une forme dépoussiérée d'impérialisme ancestral.
Ou comment, d'un monde d'ouverture généralisée ayant succédé au cauchemar de la seconde guerre mondiale, le repli sur soi nationaliste est en train de progressivement reprendre pied, balayant l'utilité même de la persistance d'instances internationales qui ont pourtant permis aux nations de se parler pour ne plus s'entretuer.
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