La COP30, déjà mal partie, n'a pas échappé à cette règle implacable.
Après celle de l'Azerbaïjan, phagocytée par les pays et lobbies fossiles, hostiles à leur abandon, même progressif, le texte final de la COP30 semble ne pas même mentionner ce qualificatif devenu pour eux repoussoir.
L'heure de vérité sonne de façon assourdissante, pourtant déjà inscrite en filigrane des premières COP postérieures à l'accord de Paris : mais tant que la thématique fossile n'était pas frontalement remise en cause, tout ce beau monde parvenait à pondre un texte final aussi flou qu'insipide.
Maintenant qu'elle est nommément et à juste titre désignée comme la pierre angulaire du dérèglement climatique, aucun texte final la mentionnant n'a de réelles chances d'aboutir.
Les COP peuvent bien s'enchaîner annuellement jusqu'en 2050, celle venant de se clore confiant lâchement à la suivante la responsabilité de trancher, les pays producteurs d'énergies fossiles et lobbies apparentés continueront probablement jusqu'à épuisement des ressources extractives disponibles à bloquer les décisions visant à en limiter l'exploitation.