D'après Lecornu alors qu'il était encore ministre des armées, la France n'a pas été impliquée dans une quelconque participation à l'assemblage d'armes utilisées par l'État hébreu.
Même déni de la part de Lecornu, dorénavant premier ministre.
Si la raison d'État, bien que souvent invoquée pour cacher des actions inavouables, au plus haut niveau de la chaîne de décision, peut se comprendre par principe, il en va tout autrement du mensonge d'État, qui constitue lui une inadmissible entrave démocratique.
Dans le cas qui nous occupe, le déni caractérisé témoigne de l'ambiguïté avec laquelle Macron s'est investi dans le dossier Israëlien post 7 octobre 2023, critiquant très tardivement l'intervention de Nétanyahu à Gaza, tout en ne cessant de lui donner des gages de fidélité, au nom d'une idéologie occidentale commune, dévastatrice dans cette région du globe à ultradominance arabe.