Décidément, avec Trump et Nétanyahu, les mots sont résolument, et en permanence, vidés de leur sens originel.
Ainsi du mot "cessez-le-feu", caractérisant une interruption provisoire ou définitive des combats, à l'exception d'éventuels tirs sporadiques, d'origine plus contextuelle qu'intentionnelle.
Dans le cas de la guerre totale que mène Israël dans l'enclave de Gaza, ce terme n'est employé que pour glorifier l'action de Trump auprès de la communauté internationale, la stratégie israëlienne quant à elle étant de ne surtout rien changer aux modalités de son interventionnisme guerrier sur le terrain.
Le principal étant que le concept mobilisé, boosté par son emballage marketing, soit suffisamment persuasif et efficace pour endormir, au moins provisoirement, les velléités revendicatives des pays démocratiquement un petit peu trop sourcilleux...