Décliné à la sauce Macron-Lecornu, cela engendre la sitution ubuesque d'ex ministres qui, toujours en poste dix neuf jours après la nomination du premier ministre, s'activent à poursuivre leur ex feuille de route gouvernementale, sans que quiconque s'en émeuve réellement.
De ce point de vue, il semble que les dispositions couchées dans la Constitution de la Vième République, sacralisant un régime hyper présidentiel, soit bien faiblarde, le président de la République pouvant nommer à l'infini une configuration politique potentiellement perdante.
L'Assemblée nationale de son côté ayant la possibilité de la censure, sans celle d'orienter la politique du gouvernement qui lui succède.
Une raison supplémentaire pour engager le pays dans une réflexion et une réfection institutionnelle menant à l'avènement d'une nouvelle Constitution.