Chers amis de Médiapart,
Dans un mois - le 15 mai - sort en France Rayuela, le disque que j'ai co-signé avec l'altiste new-yorkais d'origine porto-ricaine Miguel Zenón et dont j'avais relaté l'enregistrement dans une de mes chroniques new-yorkaises postée ici-même. Publié sur le label Sunnyside Records, le disque est distribué ici par Naïve. Cette musique a été inspirée par le grand roman du même nom (Rayuela, Marelle en français) de l'écrivain argentin Julio Cortazar.
Un EPK est désormais en ligne (voir plus haut la version française, la version anglaise étant ICI).

• Voici ce qui est écrit dans le dossier de presse.
Miguel Zenón & Laurent Coq - RAYUELA
Ce disque réunis quatre musiciens emblématiques du jazz d'aujourd'hui et aligne une instrumentation totalement inédite : le sax alto de Miguel Zenón, le piano de Laurent Coq, mais aussi le trombone ou le violoncelle de Dana Leong, et la batterie ou les tablas de Dan Weiss.
Le groupe présente un répertoire composé à part égale par chacun des deux leaders, et inspiré de « Rayuela », le roman de Julio Cortazar (« Marelle » en français).
C'est une rencontre importante qui nous offre une musique audacieuse d'une grande fraîcheur et qui nous emmène en voyage, d'un continent à l'autre. C'est aussi un hommage magnifique à l'un des grands écrivains du XXème siècle et à son livre le plus ambitieux.
• Voici ce qu'écrit Miguel Zenón (traduit de l'anglais) dans la pochette de l'album :
"La musique de ce disque a été inspirée par le livre Rayuela (Marelle en français) de l'écrivain argentin Julio Cortázar. Ce chef-d'oeuvre m'a fournit depuis longtemps un immense réservoir d'inspiration, forgeant également une certaine idée de l'art : un médium de liberté sans limites, autant pour le créateur que pour le public.
L'histoire de Rayuela se situe pour moitié à Paris et pour moitié à Buenos Aires et c'est cette connexion franco-latino-américaine qui a initié l'idée d'une collaboration entre Laurent et moi-même. Nous sommes devenus des amis proches au fil des ans mais n'avions encore jamais collaboré sur un vrai projet musical (en dehors de quelques concerts informels, ça et là). Travailler sur Rayuela a semblé être l'occasion idéale.
Chaque composition est censée représenter un personnage ou un épisode du livre : à partir d'une traduction systématique de mots (et même dans certains cas de lettres) en termes musicaux, ou à partir d'impressions ou sentiments inspirés par des passages spécifiques.
Par dessus tout, ce qui doit transparaître est notre amour et notre admiration pour cet objet littéraire unique, et notre désir de traduire cela en musique de la manière la plus honnête possible. Nous formulons le souhait que vous aimerez cette musique autant que nous avons aimé l'élaborer... pour VOUS.
—Miguel."