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La France, patrie des droits de l’homme, s’est transformée en un cimetière de dignité pour ses aînés. Derrière les discours mielleux sur le respect des anciens, la gestion de la vieillesse n’est qu’une entreprise sordide, où les vies fragiles deviennent des sources de profits pour des multinationales sans scrupules et des institutions complices.
Ce système honteux n’est pas un accident : c’est un modèle économique cynique qui prospère sur l’exploitation de la dépendance et la marchandisation de la vieillesse.
Les EHPAD , ces prétendus refuges pour nos aînés, sont souvent des mouroirs déguisés.
Sous -effectifs, conditions indignes, repas insipides, soins bâclés : voilà le quotidien de milliers de personnes âgées, abandonnées dans des structures qui facturent des fortunes à leurs familles. Ces établissements, bien plus intéressés par leurs marges bénéficiaires que par la dignité humaine, pressurent les familles jusqu’au dernier centime, tout en réduisant les coûts au détriment des résidents.
Et que dire de l’État, qui ferme les yeux sur cette situation scandaleuse ? Les inspections sont rares, les sanctions dérisoires, et les réformes inexistantes.
Pourquoi ? Parce que ce système rapporte. Les grands groupes gestionnaires des EHPAD privés, financés par des fonds d’investissement et cotés en bourse, engrangent des profits records en exploitant une population vulnérable. Tout cela avec la bénédiction d’un État complice, qui laisse les vautours faire main basse sur la vieillesse.
Ce n’est pas seulement une question d’incompétence, c’est une question de choix.
L’État préfère subventionner ces monstres économiques plutôt que d’investir dans des structures publiques de qualité. Il préfère sacrifier la dignité des anciens pour préserver les intérêts des actionnaires.
Les personnes âgées deviennent des lignes dans un tableau Excel, des variables d’ajustement dans une économie déshumanisée. Pire encore, cette gestion honteuse s’inscrit dans une logique plus large de mépris envers les anciens.
L’érosion des retraites, les déremboursements médicaux, la solitude institutionnalisée : tout est pensé pour marginaliser ceux qui ont bâti ce pays. La vieillesse est perçue comme un fardeau, un poids à gérer, et non comme une période de vie à respecter et à honorer.
La France a trahi ses anciens. Elle les a livrés à un système qui les exploite, les humilie et les oublie. Tant que cette logique marchande régira la gestion de la vieillesse, nos aînés continueront de mourir dans l’indifférence et la souffrance, et leurs familles, épuisées, seront broyées par le poids financier et émotionnel de ce mépris organisé.
En France, la gestion de la vieillesse n’est pas un échec : c’est un business.
Derrière les promesses de respect et de dignité, un système cynique broie les anciens pour mieux enrichir une poignée de profiteurs. Nos aînés, ceux qui ont construit ce pays, sont transformés en marchandises, tandis que les familles sont saignées à blanc pour financer un spectacle honteux d’abandon et de maltraitance institutionnalisée.
Les EHPAD , qu’on ose appeler des « lieux de vie », sont en réalité des camps de concentration d’exploitation. Des chambres hors de prix, des repas rationnés, des soins chroniquement bâclés : voilà le quotidien dans ces établissements, où la rentabilité passe avant l’humanité.
Les résidents ? Réduits à l’état de chiffres, alignés dans des tableaux de gestion.
Les soignants ? Débordés , sous-payés, et priés de faire plus avec rien. Pendant ce temps, les actionnaires des grands groupes privés engrangent des profits records sur la détresse des plus fragiles. Et l’État ? Complice .
Il subventionne ce système indigne tout en restant sourd aux cris des familles et des soignants. Il protège les multinationales des EHPAD et leur offre un cadre où l’impunité est la règle.
Les inspections sont rares, les scandales éclatent et se noient dans des vagues de communication creuses. Rien ne change, parce que rien ne doit changer : ce modèle est trop lucratif pour être dérangé. Mais le mépris ne s’arrête pas là.
Les retraites fondent, les soins médicaux sont déremboursés, et la solitude est institutionnalisée. La vieillesse en France n’est pas une phase de vie, c’est une condamnation. On n’accompagne pas nos anciens, on les paralyse, on les parque, et on les laisse mourir à petit feu. L’indifférence nationale est un scandale.
Cette gestion de la vieillesse est une honte nationale et un crime moral. Chaque jour, des vies sont brisées par ce système, des familles sont ruinées, et des fortunes continuent de se bâtir sur ce terreau de souffrance. Ce n’est pas seulement de l’injustice, c’est du pillage. Il est temps de détruire ce modèle.
De nationaliser les structures d’accueil, de bannir les profits sur la dépendance, et de replacer l’humain au centre de nos politiques. Ceux qui exploitent nos anciens doivent être démasqués et jugés. La France ne peut continuer à vendre ses aînés comme du bétail sans perdre son âme. Il est temps de renverser ce système indigne, de reprendre le contrôle des structures d’accueil, et de redonner à nos anciens la dignité qu’ils méritent.
Tant que ce combat ne sera pas mené, la France restera un pays qui vend la vieillesse au plus offrant, au mépris de ses valeurs et de son humanité....
Extrait de "Naitre Servile, Mourir Déconstruit.."