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Billet de blog 15 octobre 2025

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La laïcité à forte dose est dangereuse pour la santé

En voyageant depuis plus d’un an à travers l’Amérique latine, j’ai découvert des peuples où les différences de croyance ne divisent pas, mais coexistent naturellement. En France, au contraire, la laïcité est devenue un dogme. À force d’en abuser, nous avons vidé le pays de sens et d’âme.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Depuis plus d’un an, je voyage à travers l’Amérique latine. Du Mexique à la Colombie, du Pérou à la Bolivie, j’ai vu des peuples profondément croyants, ancrés dans leurs traditions, mais étonnamment ouverts. Là-bas, les églises côtoient les marchés, les prières se mêlent aux chants, et personne ne se déchire pour un signe de croix ou un voile. La foi vit simplement, sans complexe ni provocation.

Et c’est peut-être là que réside la plus grande différence avec la France.

Car en France, la laïcité est devenue une obsession nationale. On l’invoque comme un mantra, on la brandit comme un vaccin, on la dose jusqu’à l’overdose. Le résultat ? Un pays qui s’étouffe lentement, paralysé par sa propre rigidité.

La laïcité, à force d’être administrée en continu, a perdu son sens premier : garantir la liberté de conscience. Elle est devenue un instrument de suspicion, un outil d’exclusion, une arme politique. On ne protège plus les libertés, on les stérilise. On ne cherche plus la paix civile, mais la neutralité totale — une neutralité glaciale, sans saveur et sans âme.

Pendant ce temps, ailleurs, les peuples croient, prient, espèrent, rient. Ils vivent.

Et nous, en France, nous débattons pour savoir si une crèche dans une mairie est une menace pour la République, ou si une médaille de baptême blesse la laïcité.

La France est malade, non pas de ses religions, mais de son rapport maladif à la laïcité.

À force de vouloir effacer toute trace de croyance, elle a effacé le sens. À force de vouloir tout contrôler, elle a perdu le souffle. C’est un pays en quasi mort cérébrale, qui parle encore de liberté mais qui ne sait plus la respirer.

La laïcité n’est pas un poison à injecter chaque jour. C’est une idée noble à manier avec mesure, avec respect, avec intelligence.

Car quand un principe devient un dogme, il cesse d’éclairer : il brûle.

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