Ce premier mars 2025, lendemain.
En peu de mots, ce qui est le plus vraisemblable : les discussions difficiles sur les exploitations minières ont mis en évidence l'exigence ukrainienne de garanties de sécurité ; Poutine et ses affidés ont à plusieurs reprises dit clairement qu'il n'est pas question de telles garanties ; devant le refus des ukrainiens de capituler et tout céder aux Russes et donc devant l'impossibilité de conclure, Trump a décidé de saboter la négociation avec Zelensky - il n'y avait plus qu'à organiser cette embuscade devant les télévisions.
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Entre autres preuves du caractère embuscadier de l'événement, celles-ci, minuscules et vraies :
- Trump qui ironise, quand Zelensky sort de sa voiture, et donc longtemps avant l'explosion de colère, sur la tenue militaire du président ukrainien ; il refuse de reconnaître un guerrier, donc un héros, donc il ne lui doit rien.
- Thème repris véhémentement, pendant la réunion, par un journaliste servile qui reproche son habillement au président ukrainien. " Vous êtes ici dans le bureau le plus important de la plus grande puissance mondiale ". J'imagine un thème lancé dans les conversations goguenardes, dans ce bureau, avant l'arrivé de l'homme haï parce qu'il ose s'opposer, parce qu'il ose être digne.