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« Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? », clame Géronte dans « Les Fourberies de Scapin » (1671). Cette exclamation sied à merveille à Emmanuel Macron aujourd’hui. En effet, pourquoi s’est-il engagé dans une réforme des retraites aussi mal ficelée qu’impopulaire ? Certes, la population française vieillit ; un quart des Français a plus de 60 ans d’après le bilan démographique de l’Insee. Toutefois, il n’y avait nulle urgence. Les précédentes réformes (Woerth de 2010 et Touraine de 2014) s’imposent discrètement mais redoutablement dans la vie de nos compatriotes. Ainsi faut-il désormais réunir 43,5 annuités pour prétendre à une retraite à taux plein. Concrètement, une personne ayant commencé à 20 ans et bénéficié d’une carrière continue (sans maladie, ni accident ou chômage) ne peut d’ores-et-déjà espérer une pension complète… qu’à 63 ans et demi. Une majorité de nos concitoyens doit déjà travailler au-delà des 64 ans imposés brutalement par Emmanuel Macron. Cette réalité n’excuse pas la violence de ce dernier, la justifie encore moins, d’autant qu’il n’y a eu aucune recherche de consensus à ce propos, ni de solutions alternatives. Pis, il y a eu des mensonges éhontés à ce sujet… pour rassurer Bruxelles et les marchés financiers ?
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