Que "des amis de 30 ans" viennent soutenir ou/et conseiller le camarade, l'ami, le frère Gbagbo comme Labertit, Emmanuelli, Le Guen, Dumas... était attendu.
Que des Françafricains comme Fouks, Probst... en fassent de même l'était aussi.
Que Vergès vienne jouir d'un dernier Grand Oral à la gloire de l'Indépendance Africaine est logique...
Mais il y a plus "surprenant"...
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a affirmé ne pas croire à "la logique de l'ultimatum".
"Si effectivement (l'annonce de M. Gbagbo) devait se réaliser, ce serait une avancée", a toutefois estimé Michèle Alliot-Marie, la ministre française des Affaires étrangères parlant des propositions de "dialogue" de L Gbagbo.
Le ministre français de la Défense, Alain Juppé, a déclaré mardi que "la France ne prendra pas l'initiative d'une intervention militaire".
Qu'est ce qui peut à ce point tenir en laisse ces "tenors" que l'on s'attend à trouver dans la posture de la France Officielle: Gbagbo a perdu, il doit être évincé sans délai ?
L'opération Dignité (permise, de fait, par la France Officielle de l'époque) dont le bouquet final (inattendu à Paris) fût le bombardement de Bouaké et ses 9 soldats français tués (et un américain) est le "cadavre dans le placard" (le plus lourd...).
On imagine Le Boulanger décrire la panique de la Françafrique qui venait de se prendre les pieds dans le tapis:
pilotes assassins libérés discrétement par les militaires ... français, pas d'autopsie officielle des cadavres (vite ensachetés, enterrés et même permutés...) donc pas de cause des décés, un avis interpol rédigé de façon à être inopérant, un quasi ordre de libération des pilotes et mécano ré arrêtés au Togo adressé au pauvre zélé Esso Boko qui s'entend dire que l'on ne veut pas compliquer les relations avec le Belarus, ...
Lui peut toujours jouer l'erreur d'appréciation des pilotes possible mais permise uniquement par le feu vert de Paris...
"On" avait aussi essayé le "prouvez nous qu'ils sont morts ici"...
"On" m'avait même "sondé" pour un "les pilotes étaient au service de Ouattara. La preuve: ils ont disparu après leur forfait... et permettent à la France Officielle de lacher ses fauves contre le pauvre leader ivoirien".
Les "modérés" ministres en exercice ou à la retraite cités précédemment auront à s'expliquer un jour sur cet épée de Damoclés qui les rend si pacifistes...