"Il faut tuer les français !" auraient hurlé des manifestants gabonais en colère contre "l'élection" du fils Bongo...
41 ans d'"indépendance" bananière, de pétrole, de bois et de dollars dévorés par les appétits des néocoloniaux français et de leurs employés (fussent-ils ... président) locaux. Et la continuité est annoncée...
Louons la modération des Gabonais qui disent qu'il faut tuer mais n'ont pas (encore) tué...
La France Officielle, via ses officines et ses industriels associés, ... a organisé le pillage de "son" Afrique.
Elle a trempé dans l'assassinat ou la mise hors jeu d'opposants ou de dirigeants génants ses intérêts, dans le "retour au calme" à coup de matraques après mascarades électorales, dans l'évasion des capitaux, dans l'achat à "prix d'amis" des ressources naturelles, ...
Qui des Tchadiens oppressés, des Ivoiriens méprisés, des Gabonais pillés, des Rwandais génocidés ou d'autres... seront les premiers à se rebeller vraiment ? Je ne sais pas. Ce qui est sûr, en revanche, c'est que les français qui "paieront le prix" de cette politique d'exploitation féroce et de mépris total ne seront que des personnes présentes au mauvais moment au mauvais endroit.
Dommage qu'il soit souvent impossible de taper plus haut...
ps: le Gabon, de part sa population réduite et sa richesse en hydrocarbures, de part le niveau "d'aide au développement" payé par le citoyen français (1er des années durant en termes de montant par tête), devrait ressembler à Dubai ou Singapour: hopitaux, autoroutes, univertés high tech, buildings et ... bien-être. Faites juste quelques vérif sur l'état du Gabon Bongo-français ou franco-Bongolais...