"C'est un peu sinistre cette histoire, franchement. Un homme d'un tel talent reconnu dans le monde entier, reconnu surtout dans le pays qui l'arrête, tout ça n'est pas sympathique" (B. Kouchner).
Arrêter un bon cinéaste (quoi qu'il ait fait) n'est pas sympathique... Et torturer à mort un leader démocrate à N'Djamena sous ton parrainage, Bernard, c'est sympathique ? (...d'ailleurs, où en est l'enquête "exigée" par le co-parrain, Président français en exercice?...)
Ceux qui suivent mon blog savent que je ne porte pas très haut dans mon estime le système (judiciaire) américain.
Mais il y a quand même, dans les arguments du French Doctor de la Françafrique, un forminable mépris de toute notion d'égalité (affichée) devant la justice.
Je croyais qu'il s'agissait de La démocratie par excellence, de L'état de droit s'il n'en restait qu'un, Du pays sanctuaire de la Liberté et de la Justice.
Quand c'est pour justifier la réduction en charpie d'un presque million d'Irakiens, ce serait vrai. Mais quand il s'agit de Polanski, ce le serait moins voire pas?
Cette envolée de l'"Américain de Paris" montre quand même une chose positive: il arrive qu'il s'affranchisse de la maison-mère Amérique...
Sur l'Otan non, sur Polanski oui...