
Agrandissement : Illustration 1


Agrandissement : Illustration 2

Mona, franco-haïtienne à l'origine du projet d'école et acteur local de l’association Ass'Hum, a été directement menacée. Elle habite à Verettes non loin de l'école et ses voisins ont été sauvagement assassinées par une bande armée. Des inscriptions sur le mur de sa maison indiquent que son tour est proche. Mona a décidé de se réfugier en France. Évidemment, elle continue à coordonner l'aide vers l'école pour que les enfants puissent étudier, manger une fois par jour, rémunérer l'équipe enseignante et entretenir les locaux. Le plus difficile est l'acheminement de l'aide financière de la banque vers l'école. Cela se fait à pied de nuit pour éviter les bandes armées ou en virements Western Union de faible montant.

Agrandissement : Illustration 3


Agrandissement : Illustration 4

Dans un récent rapport l'ONUDC (Office des Nations Unies contre la drogue et le crime) souligne l'importance du trafic d'armes de poing ou d'assaut depuis la Floride (États Unis) vers Port-au-Prince (Haïti) par mer et depuis La Dominique voisine par voie terrestre au travers de la frontière très poreuse. Les armes de poing vendues 400 à 500 $ aux États Unis, se négocient jusqu'à 10000 $ en Haïti. Des membres de la diaspora haïtienne installée en Floride se chargent alors de l'expédition des armes et munitions vers Haïti. Puis une multitude d'intermédiaires à Port-de-Paix et Port-au-Prince prend en charge ces cargaisons. Les États Unis apporte une aide importante aux forces de police haïtiennes en formation et équipements (dont les armes et munitions). Mais, en raison du faible niveau de contrôle et surveillance, les armes et munitions sont périodiquement détournées et remise en circulation sur le marché haïtien par des policiers ou employés de sécurité.

Agrandissement : Illustration 5

L'ONU vient de décider l'envoi d'une force de police internationale composée en partie de 1000 officiers kényans. Mais les expériences précédentes d'interventions extérieures de maintien de la paix civile ont échouées. Elles ont laissé de terrible souvenir aux Haïtiens, vols, viols, détournement, choléra... Haïti francophone et de langue créole s'entendra-t'il avec le Kenya anglophone et de langue Swahili ? Mais cette Mission internationale d'appui à la sécurité est certainement la dernière chance du pays avant sa destruction. Malgré tout, la mobilisation est toujours très grande pour venir en aide aux enfants d'Haïti, à l'image de l'association Ass'Hum.

Agrandissement : Illustration 6

Comme tous les ans, Ass'Hum et des randonneurs savoyards organisent une marche pour récolter des fonds à destination de l'école de Blen. Ce fut le cas cette année 2023, avec une quarantaine de marcheurs au sommet du Revard, dans les Bauges sur les hauteurs d'Aix-les-Bains. L'occasion pour LaVioceTv de rencontrer ces marcheurs engagés et d'interviewer Jo Perreton le trésorier de l’association, le reportage:
Pour que ces enfants haïtiens continuent à sourire, rendez-vous sur le site de l’association: www.asshum.org

Agrandissement : Illustration 8
