Ils représenteront alors un groupe parlementaire d'opposition,
de taille très moyenne.
Adieu donc l'exercice du pouvoir en solo.
Pour autant, ils continuent de nourrir des rêves de grandeur,
comme au bon vieux temps.
On ne se refait décidément pas au pays de la macronie.
Ainsi, la petite musique sur l'émergence d'une coalition ratissant
les bonnes volontés libérales, du centre gauche à la droite dure, commence à se faire entendre, avec pour seule ambition la poursuivre de la mise en oeuvre d'un corpus idéologique dévastateur maintes fois éprouvé.
Une coalition évidemment centrée sur...les macronistes.
Nous sommes donc en présence d'un exécutif qui vient de subir une déculottée politique sans précédent, en passe d'être chassé du pouvoir avec perte et fracas, mais qui persiste à se percevoir en force d'attraction d'une pratique politique "has been".
Mauvais calcul que le médiocre Macron a probablement fait en
précipitant la dissolution de l'Assemblée Nationale, après sa défaite
cinglante aux élections européennes.
Mais, pour afficher une telle ambition, encore faudrait-il que la raclée que devrait lui infliger le Rassemblement National dimanche soir prochain
ne soit qu'une hypothèse d'opérette.
Et cela n'en prend pas le chemin.
Un scénario beaucoup plus réaliste, évidemment abhorré par le peuple de
gauche, consisterait plutôt en la matérialisation d'un groupe RN disposant d'une majorité relative, coalisé aux autres forces de droite qui ne lui sont pas hostiles, voire favorables.
L'ensemble lui permettant d'envisager une majorité absolue.
Scénario antagoniste donc à celui d'une illusoire macronie ressuscitée.