Parmi eux, et contre toute attente, François Hollande, une personnalité plutôt vouée à la retraite politique suite à une mandature présidentielle catastrophique, achevée en 2017 après avoir mis le pied à l'étrier politique d'Emmanuel Macron dont on mesure
aujourd'hui la duplicité et la nocivité institutionnelles.
Comme un retour par la fenêtre du porteur d'une idéologie plus libérale
que sociale, éjectée sans ménagement par la porte il y a sept ans.
Le centre de gravité du NFP est clairement du côté de la gauche
alternative, et c'est incontestablement elle qui s'est imposée dimanche
soir dernier à l'Assemblée Nationale.
Et voici que depuis deux jours, le nom de François Hollande tourne en boucle comme potentiel premier ministre d'une coalition articulée autour du centre gauche.
Ainsi, non seulement François Hollande est revenu contre toute attente dans le jeu, n'ayant pas eu la sagesse de comprendre que son temps et ses projets politiques sont révolus, mais le voici perçu comme potentiel recours par celles et ceux qui n'acceptent pas qu'une ère nouvelle vient de s'ouvrir.
L'idée d'imposer un François Hollande, ou l'un de ses avatars politiques, serait
une double faute politique.
D'une part, remettre en selle une personnalité politique du passé, peu glorieux en l'occurrence, d'autre part persister dans la poursuite d'une idéologie néolibérale mortifère, laquelle vient d'être sévèrement sanctionnée dans les urnes.