Pour contrer cet argument, le NFP pourrait user d'une stratégie gagnante, basée sur la démonstration de l'érosion parlementaire progressive
de la Macronie, laquelle objective son incapacité politique.
Voici en effet ce que disent les chiffres à ce sujet :
Ĺégislatives 2017 :
La République en marche obtient 53% des suffrages exprimés, soit 308 sièges à l'Assemblée Nationale (majorité absolue)
Législatives 2022 :
Renaissance obtient 28% des suffrages exprimés, soit 160 sièges (majorité relative de la Majorité présidentielle).
Perspectives Législatives 2024 :
La Majorité présidentielle est créditée d'environ 20% des intentions de vote par les instituts de sondage.
Sachant que Renaissance ne représente que 60% des investitures au sein de sa coalition de droite,
les Macronistes à eux seuls obtiendraient proportionnellement environ 12% des suffrages exprimés, soit autour de 87 sièges à l'Assemblée Nationale (base 145 sièges en moyenne pour la Majorité Présidentielle).
Les scores de la Macronie passeraient ainsi de 53% des suffrages exprimés en 2017, à environ 12% en 2024.
Selon ces prospectives, rapportés au raz de marée de 2017, elle perdrait rien moins que 77% de son corps électoral et 71% de ses sièges à l'Assemblée Nationale, et cela en seulement 7 années de pouvoir.
D'autres que la Macronie, face à ce cruel constat, feraient profil bas...mais pas elle, qui se permait de renvoyer dos a dos ses principaux adversaires, tout en continuant de s'imaginer en chevalier blanc !
Car, à ce stade, on ne parle plus de défaite politique, mais d'une bérézina, qui ne doit pas avoir d'équivalent dans l'histoire politique française de ces dernières décennies !
Ainsi, plutôt que s'époumoner à tenter de convaincre du sérieux de son chiffrage programmatique,
le NFP gagnerait à mettre systématiquement la Macronie devant cette décrédibilisation politique abyssale.