Le mépris et l'inconséquence, puis la trêve estivale, et tout cela en moins de deux mois.
Le voici encore qui court et jappe, comme un jeune chiot excité tournoyant autour de son maître.
Car, en réalité, c'est une nouvelle fois lui tout seul qui a pris prétexte des JO pour geler la vie politique pendant deux mois,
refusant l'obstacle de reconnaître sa défaite électorale.
Une fois de plus, il perd, se retranche derrière l'exercice solitaire de sa fonction pour interpréter le résultat,
puis redéfinit unilatéralement les règles du jeu politique à son seul avantage, comme si l'ensemble de la séquence
participait d'une logique très largement partagée.
Cette stratégie, si elle a pu s'avérer efficace il y a sept ans, est aujourd'hui totalement éculée.
Il n'y a plus guère que les média dominants, si prompts à relayer la parole présidentielle, pour feindre de se laisser abuser.
Alors, remettons la séquence dans le bon ordre :
- Macron a perdu les élections législatives,
- Il fait diversion en prétextant la période à venir des JO pour différer, voire refuser le moment de reconnaître sa défaite,
- Il déclare souhaiter une trêve politique pendant les JO pour se donner de l'air et du temps, en croisant comme d'habitude
les doigts pour qu'une bonne fée se penche cette fois-ci sur l'hémicycle pour lui dégager une majorité.
L'espoir fait vivre, car il risque à tout point de vue d'être très déçu...