Au quotidien, et tout au long de leur vie, ces iniquités structurelles rendent la vie des seconds matériellement insupportable.
Leurs espoirs de la voir s'améliorer significativement sont tributaires du conservatisme et de l'étroitesse d'esprit de la classe politique, par ailleurs nantie, passée maître dans l'art de les invisibiliser.
Les JO ne les concernent qu'à la marge, tant la politique tarifaire finalement adoptée les leur rend inaccessibles.
En outre, beaucoup d'entre eux, sur les différents spots sportifs, seront mobilisés comme travailleurs de l'ombre, bien loin de l'esprit de la fête et des applaudissements admiratifs
pour ces champions d'exception.
A l'inverse, ce qui disposent de temps et de moyens financiers suffisants viendront en grand nombre admirer le spectacle, les plus aisés le faisant pour s'y montrer, en parfaite communion avec les valeurs d'excellence du sport de très haut niveau dont ils se prévalent dans leurs propres univers.
Ainsi, lorsque Emmanuel Macron sacralise à outrance les JO, au point de souhaiter que le monde s'arrête de tourner pendant leur durée, c'est avant tout un hommage vibrant
qu'il rend à ceux qui lui ressemblent, dans les gradins comme dans l'arène.
Bien loin de la fête universelle et populaire dont il essaie de nous vendre l'image.