Concernant les collèges, il n'est «pas démontré que la taille des classes ait un effet probant sur la réussite des élèves». L'effet probant doit sans doute se situer aux alentours de un professeur par élève. Déjà à deux élèves par prof, ça marche moins bien et à 20 par prof c'est la pagaille totale, une pagaille assez peu différente à 30 ou 40 élèves par prof. Mais alors, que faire pour que ces élèves réussissent malgré tout ?
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Le travail des élèves n'est pas réellement reconnu, ils n'ont de ce fait pas tellement de raisons de travailler. Pour un meilleur avenir ? C'est bien loin et il n'est pas vraiment démontré que le Bac +5 ou +8 y trouve son compte, sachant qu'il ne commencera pas à "travailler" (au sens "cotisant pour la retraite") avant 23 ou 26 ans. Aidons le gouvernement à parvenir à faire mieux travailler les élèves. Une proposition évidente de carotte serait que ce dur labeur qui consiste à ingurgiter l'énorme programme des cours surchargés soit récompensé, mais uniquement en cas de succès en fin d'année, par des équivalents-trimestres de cotisation retraite en nombre à déterminer (2 trimestres par année d'étude réussie, par exemple). L'étudiant qui aurait trimé dur de 12 à 26 ans pour décrocher son doctorat se verrait démarrer dans la vie active, non pas à zéro, comme si il n'avait vraiment rien fichu jusque-là, mais à 14x4x0.5= 28 trimestres de cotisation. Ce ne serait que justice. Quant à ceux qui ne travaillent pas, ils n'auront rien ces feignants fouteurs de pagaille...
