Quand je lis l’histoire, en temps réels, je trouve qu’on transgresse l’ethique. On cree une illusion dangereuse et en ce sens on dessert la recherche, les chercheurs, les patients pour juste bien vendre une image et un test litigieux. On nous vend une avancée fabuleuse et une lumière qui serait sortie de l’humilité et de l’abnégation. On nous compare la marche d’un test très limité comme une conquete spatiale… c’est bien pour les lectrices de Marie Claire ou le nègre des éditions du Stock… c’est facile et on se doit de dire stop. Je dirai halte au buzz, halte à la surenchère. Halte aux amitiés de la ministre qui veut remercier par clientélisme un ancien directeur général de l’INSERM qui dut démissionner sur des bizarrerie d’un test et d’autres effets divers. On est dans une image virtuelle qui ressemble à celle d’un Fillon avant que Peneloppe ne vienne.
On est dans un vieux laboratoire INSERM qui dans les années 90 a tout mis sur l’avancée d’un test qui est aujourd’hui dépassé dans sa dynamique et son principie. On est dans une histoire personnelle bien éloignée de la realité. On est dans une construction d’un pseudo couple de chercheur exemplaire alors que l’histoire réelle est bien éloignée de cette « pauvre humble chercheuse dévouée à son test et à ses patients ».
Quand on lit les articles, quand on connaît la réalité, quand on voit ce pauvre test mal dégrossi, on a envi de dire halte au feu de la connerie. On a envi de dire aux éditions du livre arretez l’erreur industrielle. Quand on voit la chercheuse en congres à Toulouse manier un « compas » dans les logo de son powerpoint, on a envi de lancer aux freres et aux sœurs… « reflechissez bien, on a affaire à des genies ou bien des thenardiers de la recherche ? ».
Je monte assez rarement au créneau mais là, on est trop loin de la réalité :.
http://www.liberation.fr/france/2017/02/02/patrizia-paterlini-brechot-pro-de-la-com_1545937