Bonjour Wellington Pereira,
Vous êtes écrivain brésilien et universitaire (université de João Pessoa). Vous représentez les intellectuels « éloignés » géographiquement de la capitale mais aussi un bouillonnement culturel en émergence au Brésil. Pourriez vous nous éclairer sur les tendances actuelles de la culture brésilienne ?
Comme vous-savez, le Brésil est, géographiquement, un pays immense. Pour ça, il y a toujours « une marge » pour la construction des imaginaires, tant qu’esthétiques, autant que politiques. J’habite au Nordeste du Brésil, où la colonisation était faire par les Européens, mais aussi des arabes, des africains qui ont trouvé, ici, les indiens. Pourtant, le centre du Brésil c’est ici, il a vu naitre les fondateurs d’une idée de « peuple brésilien ». Aussi, nous ne pouvons pas parler d’éloignement des intellectuels non pas du point de vue historique, mas du point de vue médiatique. En Ce moment, la tendance culturelle du Brésil c’est de penser comment no pouvons résister à la tendance d’aveuglement face à autoritarisme financier qui insiste à réduire notre richesse culturelle issue du mélange entre les peuples que constitue la vraie culture brésilienne. Le Bresil, en sortant de la misère économique, commence a penser à ses richesses esthétiques et culturelles. C’est la tendance: penser le Brésil comme référence pour les divers Brésils, sans fermer les dialogue avec les étrangers, les autres cultures. Les Brésil, comme a dit le sociologue français Michel Maffesoli, c’est le laboratoire de la post-modernité.
- Vous avez une créativité très riche. Plusieurs œuvres littéraires déjà très connues au Brésil et en Amérique Latine. Je pense à Vertigem Humana (Catalogo ilustrado da)… Pourriez vous nous éclairer sur votre univers, ce livre précisément…
Ce Livre est un recueil de conte qui aborde la capacité des êtres humains de sortir de la condition « unidimensionnelle » de la vie quotidien. Ce sont de petites histoires sur la possibilité de quelqu’un à envisager lire les détails des histoires racontées de manière fermées… ou le lecteur n’a pas le droit de faires des modifications dans le imaginaires. Les contes parlent de la « vertigem humana» un stade dans lequel les personnages peuvent modifier leur destin de toutes façon déjà accepté comme achevé, c’est le cas d’un des contes qui parle de Madame Bovary. C’est un livre sur l’amplitude des illusions retrouvées, a partir de chaque détails du parcours des personnages.
- Que pensez vous enfin du Brésil d’aujourd’hui ? De la culture brésilienne telle que vous la vivez ?
Do point de vue économique, le Brésil, aujourd’hui c’est un pays riche, et ça nous donne la tranquillité pour penser à la formation d’une nouvelle génération de lecteurs et lectrices, et en même temps au défi de repenser nos institutions, comme l’école primaire, l’université etc.
Mais c’est un Brésil qui commence à prendre conscience de la responsabilité « d’être brésilien ».
- Les vrais intellectuels brésiliens ne sont ils pas éloignés des média ? Comment vit la culture brésilienne hors du prisme réducteur des média nationaux ?
Les intellectuels brésiliens ont des préjugés contre les medias. Ils se cristallisent sur des espaces « vides » dans les medias. Ce que j’appelle « espaces vides » ce sont des moments où les grands medias, comme la TVGlobo n’ont pas le pouvoir de tenir une grille uniforme des contenus… Les régions moins développées économiquement ne sont pas représentées sur les medias. Des medias au Brésil étrangle « les bonnes idées » qui viennent de la culture populaire. Mais ça commence a changer surtout à cause du décalage entre les quotidien très créatif du peuple et l’émissions télévisées.
- Quels sont vos projets artistiques actuels ?
En ce moment, je suis en train d’écrire un romain à partir du dictionnaire de Voltaire, mais aussi préparer un nouveau livre de contes sur le « geste humain ».