Article par Hélène Loublier
Tout vient souvent d’une rencontre. Hors, Heidy Pinsonneault, directricede l’Agence HP&Associés est véritablement la personne qu’il fallait dénicher pour trouver des lueurs d’espoir dans la crise que nous connaissons. Elle connaît Montréal comme sa poche. Au lieu d’être agent immobilier elle est « courtier en immobilier ».
Avec son entreprise, elle a voulu mettre une valeur humaine à un métier qui depuis les subprimes n’est plus très prisé. elle dispose de son réseau de concierges qui lui sont précieuses et tellement attachantes. Pour elle, il n’y a pas de personne qui ne soit pas une richesse à écouter… et cet état d’esprit lui donne des ailes… Pour elle, trouver une maison, un appartement pour une vie, pour deux ans, pour quelques mois c’est un acte essentiel qu’on fait pour l’autre. Imaginez-vous arrivant à Québec dans le plus grand froid ou bien au contraire dans la chaleur de l’été… devoir trouver un point de chute et avoir un appartement. Heidy Pinsonneault sait faire et son équipe aussi. Mais elle va plus loin. Elle a son réseau de professionnel et une connaissance pointue de chaque bâtisse qui serait capable de combler son client. Pour elle, il faut démultiplier son énergie au service de l’autre. Avec humour, elle raconte des anecdotes, car parfois elle va jusqu’à trouver une voiture à ses futurs propriétaires. Elle présente même les gamins d’une famille débarquant à Québec aux personnages clefs d’une rue ou d’un quartier… Elle est au service de ces installations. Mais elle sait aussi aider à de l’investissement… Elle sera aussi efficace pour organiser des placements sérieux sur Quebec sans que le parisien doté de quelques dizaines de milliers d’euros doivent traverser l’Atlantique.
Mais Heidy Pinsonneault avoue qu’elle est bien aidé. Oui, expert en immobilier français, elle est sidérée par la perte de temps du système français. Imaginez donc la révolution culturelle. Au Québec, un logement peut être vendu en moins de 20 jours. Dans une totale confiance en faisant appel à des « courtiers hypothécaires et un système bancaire sain ». Pour elle, rien n’est plus facile qu’un achat ou une vente, car tout le monde est gagnant. Le futur acquéreur fait une affaire, il peut louer en un temps record son bien et renouvellent ses baux jusqu’à la fin du remboursement de ses traites. Au Québec c’est facile et à Montréal c’est encore plus pratique. On construit d’ailleurs deux hôpitaux qui amèneront 18000 personnes en plus dans la capitale qu’il faudra loger… aussi, les opérations immobilières qu’elle propose sont du gagnant gagnant. À cela s’ajoute une fiscalité minimaliste sur le sol québécois avec des accords France-Quebec très apaisants.
Ainsi, prenons un exemple… un bien à 300000 dollars… légalement, il suffit que l’apport initial soit de 30% pour que l’affaire se fasse… la suite est une histoire de courtier qui construisent un dossier avec un locataire qui lui aussi trouve un appartement pratique… Donc en gros, il suffit de peu en gros 70000 euros pour avoir un bien à Québec… mais là encore, on voit la capacité impressionnante du marché québécois. Le propriétaire pourra revendre dans les 3 à 5 ans son bien et fera une plus-value. À Montréal c’est ainsi, la vie se répand. Les locataires sont nombreux et les propriétaires sont aussi bien rémunéré tout en devenant jour après jour un peu plus acquérant.
Mais Heidy Pinsonneault est intarissable. Pour lui, il y a de l’avenir pour tous. QU’on soit un gros bonnet de l’immobilier ou la famille de Français voulant investir, le monde québécois se prête à tous les investissements et cela avec une rapidité impressionnante… en quelques semaines, le propriétaire accède à la propriété et peut revendre en faisant un bénéfice quand cela lui plaît. On est loin de la lourdeur des actes français. Ainsi, au Québec, un acte notarié est en gros de 1500 euros… il n’y a pas de paiement à rallonge… et puis, les courtiers sont en réseau sur un logiciel « Matrix »… La toile aide donc à la rapidité alors que l’agent immobilier souvent sans diplôme en France va lui chercher à jouer sa vie en solitaire, au Québec on préfère l’entraide et les ventes rapides…
Ainsi, tout est blindé. Un système bancaire qui n’a pas été touché par la crise, un modèle immobilier qui fonctionne à bloc, une vraie adaptabilité des courtiers qui ont une formation longue avant d’être lâchés dans le métier… tout vraiment tout pour éviter le modèle français… lenteur, cherté et opacité…
Mais revenons à Heidy Pinsonneault, elle rêve d’importer en France quelques éléments pratiques du Québec… ce serait une belle idée contre la crise du logement. Alors qu’une des priorités de Nicolas Sarkozy est le logement, il serait crucial de proposer quelques idées québécoises pour fluidifier le marché français…