Après quelques cafés, le temps du rêve éveillé. Et surtout la lecture de l'article " les travailleurs immigrés face à la France raciste"
La période covid avait déjà montré à quel point ils sont indispensables : soignants, agents de propreté.... que de louanges, à l'époque !
Oublié, le covid...retour au normal : exploitation des sans-papiers, les boulots les plus ingrats, les heures supplémentaires jamais payées, quasi esclavage au ramassage des fruits ou légumes, présence majoritaire dans la restauration.
Pas partout et tout le temps, bien-sûr, mais souvent le racisme pour compléter le tableau.
Tous ces gens ne peuvent faire grève, on le comprend : ils sont ceux qui voient la fin du mois arriver le plus vite.
Et pourtant, qu'est-ce que ce serait intéressant : si toutes ces "petites mains" s'arrêtaient de bosser, je ne donne pas une semaine avant que leurs employeurs les supplient de revenir, augmentation substantielle à la clé, et aussi une considération accrue.
Les chambres d'hôtel pas nettoyées, les bureaux non plus, les enfants obligés de s'occuper de leurs vieux parents privés d'aide à domicile... et quel succès les pour les JO !...
Oui, il est gros, le rêve éveillé mais pas impossible : sur le modèle des caisses de grèves et en passant par toutes les organisations proches, les associations, les syndicats, pourrait se créer une grande et belle solidarité (de gauche, hein...)
Quel beau bordel ce serait!
Je leur donne trois jours, une semaine au plus pour comprendre ce que sont les riens et les sans-dents.
Déjà dit dans un commentaire: je ne suis pas riche, mais je donne 100 balles immédiatement !