Une étudiante de l'Université de Nantes portant le voile islamique a été brièvement exclue par erreur, jeudi, d'un courspar une enseignante vacataire. Peu de temps après, l'étudiante a été réintégrée avec des excuses de la direction.
Les faits se sont déroulés à l'université de Nantes. Une enseignante vacataire a demandé en début de cours à une étudiante nantaise portant le voile islamique, ainsi qu'à un jeune homme portant un bonnet, de se découvrir la tête. Alors que le jeune homme a enlevé son bonnet, la jeune femme est allée se plaindre aux responsables de son département, l'UFR Sciences et Techniques. Les responsables sont aussitôt venus expliquer son erreur à l'enseignante. Le professeur vacataire 'qui enseigne d'ordinaire au lycée" et la direction de l'Université de Nantes se sont excusés auprès de l'étudiante, qui a pu réintégrer le cours.
En France, la loi sur la laicité qui a été votée le 15 mars 2004 interdit le port de signes religieux "ostentatoires", toutes confessions confondues, dans les écoles, collèges et lycées publics. En revanche, cette loi ne s'applique pas aux étudiants à l'université.
Une autre loi, celle du 20 octobre 2010, interdit la dissimulation du visage sur la voie publique, comme par exemple le voile islamique intégral mais pas le simple foulard. Par conséquent, les législations existantes ne représentent pas d'obstacle au port du voile islamique dans les universités.