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Billet de blog 23 janvier 2013

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La Belgique et la Turquie renforcent leur coopération judiciaire et policière

C'est à Bruxelles, au Palais d'Egmont, que la Belgique et la Turquie ont signé, mardi, une déclaration et une convention communes renforçant leur coopération en matière de justice et de police. L'objectif est de mener des consultations techniques en matière d'assistance judiciaire et d'extraditions, ainsi qu'à mettre en place des canaux de communication directs entre les pouvoirs centraux. L'accord prévoit des échanges d'informations et de bonnes pratiques en matière de lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, la traite d'êtres humains, le trafic de drogue et le blanchiment d'argent.

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C'est à Bruxelles, au Palais d'Egmont, que la Belgique et la Turquie ont signé, mardi, une déclaration et une convention communes renforçant leur coopération en matière de justice et de police. L'objectif est de mener des consultations techniques en matière d'assistance judiciaire et d'extraditions, ainsi qu'à mettre en place des canaux de communication directs entre les pouvoirs centraux. L'accord prévoit des échanges d'informations et de bonnes pratiques en matière de lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, la traite d'êtres humains, le trafic de drogue et le blanchiment d'argent.

Les documents ont été signé par Les ministres de la Justice et de l'Intérieur de Belgique (Annemie Turtelboom et Joëlle Milquet) et de Turquie (Sadullah Ergin et Naim Sahin) en présence des ministres des Affaires étrangères des deux pays, Didier Reynders et Ahmet Davutoglu, ainsi que de la secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Maggie De Block.

Pour le ministre des affaires étrangères belge, Didier Reynders, cette rencontre traduit le "lien fort" entre les deux pays, cinq ans après une rencontre similaire à Istanbul, notamment en matière de lutte contre le terrorisme.

Pour Ahmet Davutoglu, cette rencontre est d'une importance capitale à un moment ou Ankara a engagé un dialogue avec le chef historique du PKK ( Parti des travailleurs du Kurdistan – Organisation classée terroriste par l'UE, les Etats-Unis et la Turquie). Pendant les pourparlers de paix, trois militantes du PKK ont été retrouvées mortes à Paris. En France, la piste d’un règlement de compte est privilégiée dans l’enquête. Le chauffeur de l'une des victimes qui dit appartenir au PKK a été mis en examen pour les meurtres.

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