Les élections européennes de 2014 pourraient porter au Parlement européen des représentants de mouvements extrémistes si les Etats membres de l'UE ne se mobilisent pas, a averti le commissaire européen chargée de la Sécurité Cecilia Malmström.
Comment lutter contre les extrémismes violents? Ce sera le thème d'une conférence qui se déroulera mardi à Bruxelles avec des responsables européens. Au cours d'une conférence de presse organisée à la veille de cette rencontre Cecilia Malmström a dit "Nous ne vaincrons pas l'extrémisme violent si nous éludons la propagande populiste et démagogique qui constitue le terreau idéologique de la violence en Europe".
"Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale les forces extrémistes et populistes n'ont eu autant d'influence sur les parlements nationaux. Il faut que les dirigeants européens soient plus nombreux à se dresser contre la montée de l'extrémisme. Nous devons avoir le courage de faire front pour protéger nos valeurs européennes communes", a-t-elle ajouté.
Plusieurs ministres de l’Intérieur et de la Justice européens participeront à cette réunion organisée sous haute surveillance dans un palais à Bruxelles.
Mme Malmström a indiqué que plusieurs rapports préparés par les groupes de travail constitués au sein du Réseau européen de sensibilisation à la radicalisation créé en septembre 2011 au sein de l'Union européenne seront présentés lors de cette conférence.
"Les bonnes intentions ne sont pas suffisantes", a-t-elle dit, en renvoyant les Etats à leurs responsabilités. Malmström a rappelé qu'il s'agit de compétences nationales.
Habitué des provocations, Silvio Berlusconi a suscité un tollé dimanche en affirmant que l'ancien dictateur Benito Mussolini avait fait beaucoup de choses pour l'Italie.