Pendant que la crise rétrécit les budgets militaires en Europe, la Turquie a décidé de muscler ses industries d’armement. La Turquie qui s'impose de plus en plus sur la scène internationale veut afficher son indépendance technologique et se faire une place sur le marché de l’exportation.
Dernièrement le roi Abdallah de Jordanie a eu l’honneur de visiter l’usine Turkish Aerospace Industries (TAI) d’Ankara, guidé par le président turc Abdullah Gül lui-même.
Parmi les dernières productions «made in Turkey» un drone de surveillance et un hélicoptère d’attaque.
Priorité donc à la recherche militaire. Près de 700 millions de dollars y ont été consacrés pour la seule année 2012.
L'industrie militaire turque affiche une progression insolente. L’an dernier, son chiffre d’affaires a atteint 4,3 milliards de dollars et le montant de ses exportations a augmenté de 35% sur un an.
Les Emirats viennent d’acheter le nouveau système d’artillerie guidé par laser «Cirit». Et le T-129 a été retenu face aux Américains pour un appel d’offres en Corée du Sud.
TAI et Aselsan, sont classés dans le top 100 des industriels mondiaux de la défense.
La Turquie vise à passer du 15e au 10e rang mondial pour les dépenses militaires en 2023. Avec de réelles chances d’y parvenir, jugent les analystes.