Macron le lion lorgnait sur un joli royaume
Qui jadis était la patrie des droits de l’homme
Jeune et fougueux portant une belle crinière
Les animaux séduits le pouvoir lui confièrent
Et le roi couronné se mit à gouverner
Sur des sujets rétifs, trop peu inféodés
Chacun voulait sans bride, sans le moindre veto
Jouir paisiblement des droits fondamentaux
Le lion courroucé en début de mandat
Mesura les périls de cet art délicat
Qu’est celui de régner sur une populace
Qui de demeurer libre osait avoir l’audace
Le tyran rugissait, et les hyènes avec lui
En ministres serviles à son charme soumis
S’échinaient à trouver le moyen imparable
D’asseoir leur férule sur le peuple indomptable
Gilets jaunes et consorts il fallait les mater
Museler l’ennemi pour mieux le contrôler
C’est alors que survint aux portes du royaume
Un étrange animal, venant de Chine, en somme
Détestable virus qui offrit ses services
Que le lion recruta, ce afin qu’il sévisse
L’allié providentiel enfin était trouvé
Et le peuple naïf enfin allait céder
D’abord on le priva d’hydroxychloroquine
La ministre Buzyn n’était pas sa copine
Son forfait accompli, elle démissionna
Et de se justifier elle se dispensa
Le remède pourtant était fort efficace
Mais inapte à soumettre toute la populace
Vint l’heure d’imposer le port du masque et puis
C’est au confinement qu’ils furent tous soumis
C’est bien naïvement que tous les animaux
Crurent en la bienveillance de leur sire si beau
Ceux qui le critiquèrent, grands penseurs et juristes
Furent honnis et pire, taxés de complotistes
Macron le lion ainsi étendait son contrôle
Pas un seul animal n’osait jouer le rôle
De l’opposant bravant l’odieuse tyrannie
Sous peine de finir cloué au pilori
Joyeux Raoult Perronne en firent ainsi les frais
Car l’Ordre des toubibs au lion obéissait
Des campagnes aux forêts, des plages aux montagnes
Les animaux choqués, prièrent qu’on les épargne
Soucieux de conserver leurs droits fondamentaux
C’est alors par la ruse que le lion mégalo
Décida de faire taire toute contestation
Il jura haut et fort sa commisération
Le lion savait fort bien, habile tacticien
Que pour dissimuler ses plus noirs desseins
Un habile mensonge vaut mieux que vérité
Point de vaccin mes gueux, si vous n’y consentez...
Le lapin, la souris, de même que le loir
Furent amadoués par ce joli bobard
Aux animaux furieux d’être parqués, cloîtrés
Il refusa pourtant le droit de respirer
Au terme d’une année de stupides brimades
Le lion impitoyable fit porter l’estocade
Ivre de son pouvoir, et sans peur de l’outrage
Il soumit ses sujets à un odieux chantage
Par la voix de Castex, le putois catalan
Il annonça sans honte ses projets infamants
Aux animaux hagards qui ne pouvaient y croire
Il ordonna d’aller, sans l’ouvrir et dare-dare
Se faire vacciner sous peine de sanctions
Si sévères que meurt la moindre opposition
Sans piquouze il n’y aura pas d’échappatoire
Qui ne veut s’y soumettre abjure tout espoir
De vivre à nouveau libre, au royaume de France
Le lion et ses hyènes ont tué l’innocence
Adieu la liberté, adieu les droits de l’homme
Le pays de Macron est leur funérarium