Professeur Adjoint de Didactique des Mathématiques, Université de Buenos Aires
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Si j'étais Grec, je voterais sans barguigner les lois iniques et inefficaces imposées par Bruxelles, et je profiterais de ce temps de répit pour faire imprimer des containers entiers de Drachmes et organiser soigneusement le départ de l'€uro, en constituant des fonds de réserve pour les importations qui ne pourront pas être substituées dans un premier temps. J'attendrais ensuite tranquillement la prochaine crise, qui surviendra sans qu'on ait besoin de la provoquer, pour réaliser un "grexit" ordonné et planifié. Avec une monnaie fortement dévaluée - mais correspondant aux "fondamentaux" de l'économie Grecque - le moteur économique redémarrerait après deux ou trois années vraiment difficiles, grâce à la compétitivité retrouvée. Ça ne sera pas l'opulence, loin de là, car la Grèce n'a pas de grosse production d'exportation sur laquelle s'appuyer, en dehors du tourisme. Mais ça ne sera plus la misère noire.
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