Une voix : Est-ce que vous savez que vous courez le risque d'être ignorée ?
Elle : oui, je le sais.
Une voix : est-ce que vous acceptez d'ouvrir votre gueule sur un sujet pour lequel on va définitivement vous la fermer ?
Elle : je sais ce que je fais... je fais ce que je sais.
Une voix : est-ce que vous êtes prête à renoncer à votre propre pays, rien que pour dénoncer une "anomalie"?
Elle : mes droits sont trompeurs, pas mon devoir.
Une voix : est-ce que vous êtes décidée à défier la plus haute autorité en prenant le risque d'être lynchée ?
Elle : je préfère encore être lynchée qu'humiliée.
Une voix : envoyez-nous alors votre texte et nous verrons dans quelle mesure on peut ou non, le publier.
Elle : rien à publier... rien à cirer! C'est un simple geste... une quenelle pour le premier des Français... à prendre ou à comprendre comme c'est.
Une voix: un bras d'honneur, vous êtes cinglée ?
Elle : c'est du bonheur. Le seul geste qui puisse sauver l'honneur des délaissées, des bafoués, des ignorés auxquels Personne en haut lieu ne s'est jamais personnellement adressé.
Une voix : une quenelle, vous savez au moins ce que ça veut dire ?
Elle : oui, c'est un geste chrétien... deux demi-droites qui se croisent pour arborer une belle croix... croix de chair, que l'on expose à la face de tous les possédés pour chasser le diable de la surface de la terre... kisssssssssssssssss!
Une voix: sa majesté Leonarda ne va pas être contente !
Elle : quenelle pour elle, pour celui qui l'a prise sous son aile et pour tous les médias qui ont répondu à l'appel.... kisssssssssssssss